Le quad au Québec sans bénévoles = impossible !
24 janvier 2017Par Marc-André Quessy | Éditeur de Quadiste.net | redaction@www.quadiste.net
Collaboration Spéciale: Magazine Sports Motorisés (sportsmotorises.ca)
Nous sommes chanceux, au Québec, d’avoir près de 24 000 km de sentiers de VTT hivernaux et presque 14 000 km de sentiers d’été. Mais tout cela ne serait encore qu’un rêve éveillé si ce n’était pas d’une classe bien diffé- rente d’êtres humains : je parle ici de l’homo benevolus quadus!
Oui, cette classe de gens dévoués qui, jour après jour, se- maine après semaine, se cassent la tête pour NOUS faire plaisir en patrouillant dans nos sentiers, en réparant les sévices de Dame nature après un gros orage ou en ramassant notre merde collective dans les relais.
Il y a beaucoup de têtes grises, de retraités, mais aussi quelques « aines », trentaine, cinquantaine, bedaine (LOL), hommes et femmes, dans cette gang de joyeux lurons. Ils ont tous un point en commun : l’envie de faire quelque chose pour autrui gratuitement, sans nécessairement exiger la re- connaissance de la collectivité. Un petit lunch payé de temps en temps et une belle jasette avec des quadistes font fréquemment office de salaire pour eux.
J’en parle souvent sur Facebook, mais cette fois-ci, j’ai choisi de vous en faire part à vous, chers lecteurs, que vous soyez quadistes ou non.
Le quad, au Québec, c’est quelque chose qui mérite d’être découvert par les amateurs de sports motorisés. Ce n’est pas un sport de pauvres, comme certains le perçoivent en- core. C’est une activité récréotouristique qui prend de l’ampleur année après année, avec de plus en plus de sen- tiers et d’événements organisés par quelque 120 clubs quads du Québec. Cent vingt clubs quads, mes amis, ça en fait du monde à messe!
Imaginez maintenant une moyenne de 15 à 20 bénévoles par club (il y en a qui en ont plus de 100!) et tout ce beau monde qui se met au travail, surtout l’hiver, pour aller damer les sen- tiers, « rentrer » du bois dans les relais, vider les bécosses et les poubelles… Bref, beaucoup de travaux parfois ingrats.
Notre monde est maintenant dominé par ces petites boîtes à images qu’on appelle des téléphones intelligents et qui permet- tent, en un clic et en temps réel, de critiquer l’état des sentiers, la quantité de neige et généralement de « bitcher » sur tout et rien concernant un club quad. Les bénévoles moyens n’aiment pas bien ça se faire critiquer sans cesse. Alors, ils prendront la sortie côté jardin. Mais sans ces bénévoles, nous n’aurions pas ce réseau de sentiers unique au monde.
Merci et on se revoit dans les sentiers!